❝ Here comes goodbye, here comes the last time
 here comes the start of every sleepless night
the first of every tear I’m gonna cry
here comes the pain, 
here comes me wishing things had never changed ❞ Le silence règne l’espace d’un instant, le regard fixe et tentant de respirer calmement America ne prête pas attention aux autres. Elle presse doucement la main qui se tient dans la sienne, afin de donner un peu de courage à sa petite sœur Aurora. Un an seulement les sépare l’une et l’autre, pour beaucoup elles sont comme des sœurs jumelles les deux filles Jones intrépides et inconscientes. Toutes deux ont toujours eu pour habitude de profiter de la vie, rire et ne pas penser aux conséquences. A quoi cela servait-il, puisque leurs parents étaient là pour ça. Elle sent tous les regards posés sur elle, mais cela ne la dérange pas car cela fait déjà plus de 24 heures qu’on les observe quand elles passent, gardant des distances nécessaires. Un regard en coin lui indique qu’Aaron se trouve là, quelques pas devant elle jetant des coups d’œils partout, essayant de voir si un quelconque danger pourrait les menacer. Elle inspira avec difficulté, cette robe lui serre tout le corps, et elle n’a qu’une envie l’enlever mais elle sait que c’est impossible tout comme elle avait su que cette journée serait atroce. Quand elle trouve enfin assez de courage pour lever les yeux, la salle est pleine. Cela ne l’étonne pas, puisque ses parents étaient appréciés de tous, mais ce monde lui fait tourner la tête, toutes ses personnes qu’elle ne connaît pas et qui les connaissaient et qui sont là aujourd’hui pour les pleurer. « Mademoiselle Jones ? » elle cligne des yeux, attiré par le son de la voix avant de se retrouver en face du secrétaire d’état. Ce dernier lui sert un sourire mitigé, un partage entre la condoléance et la bienséance. Elle lui tend sa main tandis qu’il la prend pour la saluer la gardant un peu plus entre ses doigts comme le veux le protocole. « Je suis vraiment désolé pour votre perte, si nous pouvons faire quoi que ce soit pour vous » et il regarde à ce moment là Aurora pour la première fois avant de revenir sur elle « N’hésitez pas. » Avec politesse et respect America lui sourit, mais dans le fond elle a hâte qu’il sorte de sa vue. Elle ne l’a jamais apprécié, déjà même lorsqu’il travaillait avec ses parents et qu’il passait à la maison, elle ne pouvait le supporter. Aurora semble comprendre ce qu’elle ressent, et répond qu’elles n’hésiteront pas. Quand elles s’arrêtent enfin de marcher, en souriant à tout le monde, c’est parce qu’elles ont trouvé leurs places assises, tout devant. Et pour la première fois, enfin, en face d’elle elle le voit. Elle ne le sait pas mais il est son reflet parfait, la même peine se lit dans leurs yeux, la même colère se lit dans leurs traits. Il semble sentir son regard car il la fixe alors, et quand leurs iris se rencontrent elle ressent dans son cœur comme une délivrance, et pour la première fois depuis quelques jours offre un sourire sincère. Elle voudrait pouvoir traverser l’estrade et se retrouver à ses côtés, elle ne ce souvient pas d’une seule fois dans leur vie ou elle ce soit sentit aussi loin de lui. Aucun mots n’est nécessaires, aucun codes secrets, ils se comprennent et quand le président arrive et que toute la salle ce lève, elle sait qu’elle ce sent plus apte à surmonter cela parce qu’il est là. Elle ce dit qu’elle est forte, elle ce dit qu’elle pourra rester de marbre pendant toute la cérémonie et celle qui suivra, car elle le doit, elle est celle qui représente la famille maintenant et elle ne peut se permettre de flancher devant sa sœur, aujourd’hui elle doit être forte pour elle, pour Aurora.  « Nous sommes réunis aujourd’hui en la mémoire de Rafael et Jolene Rosen ainsi que celle de Stuart et Martha Jones qui nous ont quitté bien trop précipitamment » un murmure ce fait entendre dans la salle, tandis qu’America ferme les yeux. Ce revoyant dire à ses parents qu’elle devait leur parler à leur retour, elle n’arborait presque jamais de ton aussi sérieux que celui qu’elle leur avait donné et quand elle avait vu leur regard inquiet, elle les avez rapidement rassuré avec un sourire en les poussant presque dehors assurant qu’elle les attendraient. Elle secoue la tête doucement ravalant une larme tandis que l’on continue à faire l’éloge de ses parents. Elle ce souvient alors de la dernière fois qu’elle a vu Jolene Rosen, la mère de Jalen, toute deux c’étaient moqués du jeune homme parce qu’elles c’étaient rappelées d’une anecdote datant d’un bal ou ils étaient allés tout les deux. Un sourire léger apparaît de nouveau sur son visage en rappel de ses souvenirs, elle revoit Rafael et son père rire ensembles. Comment cela a t-il pu arriver ? La raison de leur décès reste flou dans son esprit elle ne comprend pas vraiment, son cerveau est trop embrouillé ses derniers temps pour comprendre vraiment ce qu’on lui dit. Tout ce qu’elle sait c’est que ses parents ne sont plus là, et qu’on ai 6 ou 26 ans la perte est toujours aussi difficile. La claque avait été trop grande, elle était en train de chercher les notes qu’elle avait mises de côté pour Jalen, quand on avait frappé à la porte elle pensait que c’était lui et après avoir inviter son meilleur ami à rentrer deux fois et n’avoir rien entendu elle avait fini par descendre les escaliers quatre à quatre et ouvrir la porte d’entrée en le taquinant, mais ce n’était pas son visage qu’il avait vu en premier. C’était Aaron qui l’attendait là, vêtu de son uniforme et avec un air grave, quand il avait commencé à parler elle avait voulu qu’il arrête tout de suite. Mais c’était réel, elle avait perdu ses parents. Elle avait tout perdu, ils étaient son repère, ils étaient son tout. Elle respire avec tant de difficulté, elle ne sait plus ou donner de la tête, elle ne sait plus quoi dire ni faire alors elle laisse ses yeux vagabonder reconnaissant quelques visages, écoutant d’une oreille l’éloge que l’on fait sur ses parents et qui pour une raison inconnue sonne faux à ses oreilles. Elle souhaite sortir d’ici, et vite. Un instant elle pense que cela ne va jamais arriver, un instant elle pense qu’elle va partir en courant et puis tout le monde se lève, elle suit le mouvement. Une main l’attrape, ce n’est pas sa sœur, celle ci fait semblant de ne pas la regarder et elle reconnaît ce sentiment sur sa peau. Elle ce laisse happer en arrière, elle passe entre quelques personnes qui la dévisage mais elle n’y prête plus attention quand enfin elle sort, l’air frais emplie ses poumons et le vent léger lui attaque les yeux, elle inspire semble vouloir parler mais il ne lui en laisse pas le temps, la prenant directement dans ses bras. Cette étreinte pourtant familière l’attaque de plein fouet elle ne sait plus comment agir si elle doit oui ou non ce laisser aller, Aaron la connaît, il a vu les pires facettes de sa personnalité comme les meilleures. Elle reste stoïque pourtant, « Ame … » souffle t-il finalement dans son oreille. Mais elle ne peut pas, elle n’y arrive pas, elle s’écarte. Secoue la tête, frotte son visage pour ce redonner de la constance et s’éloigne le laissant là. (…) Quand Aurora dort enfin, America s’extirpe doucement du lit afin de ne pas la réveiller. Descendant les escaliers elle passe devant la chambre de ses parents encore ouverte, s’arrêtant un instant elle fixe le noir qui en sort. Ce perdant de nouveau, n’arrivant toujours pas à comprendre pourquoi. Elle n’arrivait toujours pas à le croire, éventuellement elle allait s’endormir et à son réveil sa mère la sermonnerait de nouveau pour avoir passer la nuit a parler avec Jalen ou pour ne pas avoir surveillé sa sœur comme il se devait, et pendant ce temps elle aurait ignoré la moitié des choses qu’elle lui aurait dîtes. Elle avait toujours pensé être intouchable, elle avait toujours cru que sa vie n’arriverait jamais à un point de non retour, c’était tout bonnement impossible à ses yeux. Les Jones étaient une famille parfaite sous tout rapports, on les aimait, on les adorait. Ils ne pouvaient pas être partis, pas maintenant … « Je sais » elle tourne brusquement la tête, dans la faible lumière du salon se tient son meilleur ami. Il a vécut la même chose qu’elle, comme toujours ils vivent tout ensembles. Le destin est mal fait, la vie tout simplement est mal faîte. Elle le regarde un instant, elle ne l’a jamais vu ainsi tout comme lui ne l’a jamais vu comme ça. Hier encore ils n’étaient encore que des enfants, aujourd’hui tout est différent. Dans un même pas ils rejoignent le milieu de la pièce et tandis qu’elle ce réfugie contre lui il la serre fort. Là dans ses bras c’est comme si jamais rien n’avait changé, elle à l’impression qu’ensembles ils pourront ce donner l’illusion que tout vas bien. Elle reste là quelques secondes avant que ses larmes ne se mettent vraiment à couler, parce qu’elle n’a pas pu les laisser sortir une seule fois. Elle sent son cœur ce serrer de plus en plus dans sa poitrine, « Tu me promet que jamais tu me quittera ? » chuchote t-elle, la tête posée sur sa poitrine. Ils c’étaient fait cette promesse une fois déjà, lorsqu’ils avaient 6 ans et qu’ensembles ils avaient sauté les cours pour aller voir l’entrainement des forces armées, s’imaginant déjà héros de la terre. « Je te le promet. » répond t-il finalement en la serrant un peu plus fort contre lui. Et elle le croit, parce qu’avec Aurora il est tout ce qui lui reste à présent.

❝ I’m out on the edge and I’m screaming my name 
like a fool at the top of my lungs sometimes when I close my eyes I pretend I’m alright
but it’s never enough❞ Le trajet n'a jamais été aussi silencieux, elle a passé son temps a soigneusement évité de regarder dans le rétroviseur et ce risquer à croiser son regard. Les choses sont devenues compliquées, beaucoup trop pour elle. Aurora est à ses côtés comme souvent, elle la regarde finalement sans sourire ou exprimer un sentiment particulier car elle ne sait pas vraiment ce qu'elle ressent à l'instant précis. « Tu sais ce qu'ils te veulent ? » demande finalement sa soeur. Pour elle non plus les choses n'ont pas étés simples ses derniers temps, perdre leurs parents les à pas mal chamboulées toute les deux, venant faire exploser tout le petit monde doré qui les entouraient. America lève les épaules vers le ciel avant de passer une main dans ses cheveux, si elle sait ou elle va elle ne sait pas vraiment pourquoi on la souhaite là bas et a bien trop peur de découvrir la vérité. On à fait appel à elle une semaine après la cérémonie, apparemment on avait cru sage de la laisser surmonter son deuil mais une semaine semblait déjà bien trop puisqu'au lendemain du septième jour on lui avait apporté une missive lui indiquant qu'on souhaitait la voir le plus rapidement possible. Ses parents avaient l'habitude de recevoir ce genre de lettres, mais elle n'en avait jamais reçu d'aussi officiels, la plupart de celles qu'elle avait reçu était pour des soirées ou des bals officiels mais avait toujours une petite note de légèreté, mais cette fois là ce n'était pas le cas. Aurora avait comprit à son regard que cela l'inquiétait, que pouvait-on lui vouloir ? Elle n'était pas médecin comme sa mère, ou bien chercheur comme son père, elle ne pourrait en aucun cas les aider à fabriquer un quelconque médicament, elle en était tout bonnement incapable. Ce n'était pas les quelques leçons particulière de science que son père avait jugé bon de lui donné qui viendrait éclairer les lumières des chercheurs qui allaient récupérer l'oeuvre pour laquelle ses parents avaient donné chaque secondes de leurs vies. « Nous le découvriront bien assez tôt. » Et au fond elle ce doutait de ce qui allait arriver, elle le savait mais ne voulait pas réellement ouvrir les yeux. Car ses parents n'étaient pas simplement d'imminents scientifiques, ils faisaient tout deux partis du gouvernement. Bien que n'ayant jamais entretenu de lien très proche avec l'homme a la tête de leurs vies, America savait pertinemment que c'était le contraire pour ses parents qui connaissait l'homme depuis plusieurs années déjà, et avait même fait la plupart de leurs études avec lui. Elle ne ce souvenait pas l'avoir vu une seule fois à la maison, et il lui avait demandé une fois de ne jamais l'appeler par son prénom a cause du protocole. Mais cela n'était rien comparé au reste, elle savait que ses parents participaient activement à l'élaboration des règles. Bien sûr elle ce fichait bien de ce que cela pouvait impliquer, elle préférait plutôt passer deux ou trois heures à ce préparer pour le soirée de Ginger plutôt que poser des questions poussées et intéressante à ses parents sur la nature exacte de leur fonction. Elle le regrettait aujourd'hui ...  Quand elles arrivent enfin à destination, Aurora sort la première aidée par Aaron et quand vient le tour d'America elle lui fait comprendre qu'elle n'a clairement pas besoin d'aide. Ce-dernier ne semble pas lui en tenir rigueur puisqu'il lui tend tout de même sa main pour l'aider à descendre. Retrouvant finalement les côtés de sa soeur celle-ci se rapproche d'elle, et chuchote  « Tu en a parlé à Jalen ? » C'est le genre de question qui ne ce pose même pas de manière générale, bien sûr qu'elle en a parlé à Jalen. Si ses parents n'occupaient pas le même poste que celui des filles elle sait que la tradition s'appliquait à lui aussi alors elle avait besoin de savoir si le gouvernement l'avait déjà approché, et ce qu'il pensait qu'elle devrait dire quand le moment serait venu. Ils en avaient parlé des heures durant sans vraiment arriver à une conclusion très concrète, car ni l'un ni l'autre ne savait ce qui était le mieux à faire. Sa soeur n'attend pas de réponse, elle sait qu'elle a du en parler avec Jalen presque aussi longtemps qu'elle en aurait parlé avec elle si elle l'avait voulu. Montant les grands escaliers elle entend Aurora soupirer à ses côtés  « Ce serait mieux avec de la vodka. » la remarque fait sourire la jeune femme, il n'est pas loin encore le temps ou elle aurait dit exactement la même chose. Ou elle serait plutôt aller passer du temps avec ses propres amies à parler des derniers ragots en date, ou ce préparer pour le prochain bal plutôt qu'être ici à passer les contrôles de sécurité sous le regard avisé d'Aaron. Quand elle passe la barrière de gardes, on les mènent dans le bureau qu'occupait leur parents et sur le seuil de la porte Aurora ne semble pas pouvoir aller plus loin lui laissant le soin d'affronter cela toute seule. Elle pourrait ne pas entrer, attendre qu'on vienne la voir dehors mais après un instant d'hésitation elle dépose sa main sur la poignée en porcelaine froide comme de l'acier. Une odeur de renfermer lui agresse le visage avant que ses yeux ne s'habituent à la pénombre du bureau, les volets sont à peine ouvert laissant quelques rayons du soleil traversé les persiennes avec difficulté. Les lattes de bois grincent tandis qu'elle entre avec précaution, comme si il s'agissait d'un sanctuaire. Sur les bureaux des papiers sont disposés les uns sur les autres, agrémentés de notes et autres codes qu'elle ne comprend pas et après avoir passé un certain laps de temps a les observer elle prend place dans la grand fauteuil en cuir de son père. Ce même fauteuil qu'elle avait toujours adoré, car il était plus grand qu'elle et si confortable. Déposant sa tête sur le dit fauteuil elle ferme les yeux, imaginant la présence de ses parents à ses côtés et cela lui fait trop mal. Ouvrir les yeux la ramène a la triste réalité, que ses parents ne sont plus là et qu'elle a vraiment du mal à le surmonter. Alors quelque chose attire son attention, un tableau qui ne se trouvait pas là auparavant. Elle l'observe longuement sans pour autant ce lever, elle ne sait pas si cela est bon ou mauvais signe, elle ne sait pas pourquoi ses parents ont décidé d'accrocher un tableau de l'ancien drapeau dans leur bureau alors que se même tableau n'est utilisé que par un groupe de personnes ... Dans un excès de nervosité elle ce lève et l'enlève, le laissant glisser a terre et tandis à ce qu'elle s'attendait à ce qu'il ne fasse aucun bruit un petit bruit sourd ce fait entendre elle regarde le dit tableau avant de le tourner d'ou cela vient. Après avoir enlevé le cadre elle remarque une note sur le bord du drapeau a moitié arraché qui attire son attention America is good la note la surprend, mais elle n'a pas le temps d'assimiler ce qu'elle vient de lire puisque des pas ce font entendre, elle pousse le tableau sous le bureau et fourre le drapeau dans son sac non sans noter la présence d'une clef USB. Quelques secondes plus tard le président ce tient devant elle, un sourire presque faux plaqué sur le visage. « America, quel plaisir de vous voir ici !» alors elle fait comme on lui a toujours appris, elle sourit et tend sa main pour serrer celle de l'homme qui prend toute les décisions ici. « Monsieur Kienig, le plaisir est amplement partagé. »  déclare t-elle d'une voix douce et mielleuse. Tandis que les personnes autour de lui continuent a arriver, elle reconnaît son bras droit Marlon Quilan notamment et ce demande pourquoi on lui sert autant de protocole. Le président lui fait signe de prendre place sur un des sièges qui ce tient ici, et prend place à ses côtés tandis que seul Marlon reste dans le bureau avec eux. « Je n'irais pas par quatre chemin, avec les affreux événement survenus récemment les sièges de vos parents au conseil sont laissés pour vide et nous pénalise amplement. J'ai ouïe dire que vous aviez passé les tests avec brio, et que par conséquent vous êtes qualifié pour prétendre à prendre leur place.» Sans même bouger d'un poil, America l'écoute parler. Il ressemble à un automate répétant sans une pointe de compassion des mots jetés sur une feuille et écrits par d'autres. Elle respire doucement pour ne pas laisser la panique la gagner, elle savait que cela allait arriver mais cela lui faisait tout de même toujours mal de voir à quel point on voulait aussi rapidement remplacer ses parents qui avaient été d'une grande aide pour le système tout entier ses dernières années. « Votre soeur n'ayant pas le niveau, et n'ayant manifestement pas montré un quelconque intérêt à cela n'est pas considéré comme une candidate viable pour reprendre cette place d'honneur. Bien sûr vous savez ce qu'incombe le statut de conseiller, et vous êtes conscientes que tout ce que vous verrez et entendrez lorsque vous aurez prit votre décision ne pourra jamais être dit à quiconque. Des informations de cette envergure communiqués aux rebelles pourrait nous mettre dans une citation délicate et ...» il ne finira jamais sa phrase car pour l'instant il l'observe, attendit à la réaction qu'elle à pour chacune de ses actions, afin peut être de savoir si elle saura dissimuler les secrets de la nation. Mais elle ne bouge pas, ne sourcille pas, bien consciente de la posture qu'elle doit adopter. Dans ce silence presque morbide elle acquise, prenant conscience qu'elle ne pourrait reculer longtemps et que c'était peut être ce que ses parents avaient voulu quand ils avaient mis en place cette règle. Un sourire satisfait c'est emparé du président, qui après avoir regardé le brun derrière lui ce tourne à nouveau vers la jeune femme « Alors bienvenue parmi nous Mademoiselle Jones, vous voilà aujourd'hui officiellement Conseillère.» C'était à partir de maintenant que sa vie allait prendre un tournant considérable, et qu'elle ne pourrait plus revenir en arrière ...

❝ We both know it’s coming. does illusion count for something we hide? the surface tension’s gotta break, one drop is all it takes to flood out this lie ❞ En quelques mois la vie de la jeune femme avait prit un tout autre tournant. Elle qui avait pour habitude de ce bosser et faire la fête avait vu tout ce monde de naïveté s'écrouler pour faire place à une autre face d'elle même qu'elle ne connaissait pas. Elle était devenue cette fille qui ce lève tôt le matin, ce prépare vite, faisant la morale à une Aurora encore a moitié endormie et ce rendant précipitamment au boulot. Elle était devenue sérieuse, occupée et surtout pas marrante selon les dires de sa petite soeur. Les choses c'étaient déroulées si vite, on lui avait proposé de garder le bureau qu'occupait ses parents, elle avait commencé a assister à des réunions, des conseils, avait prit part dans plusieurs débats politiques sans vraiment savoir ou elle en était. Elle avait été forcée de grandir plus vite que nécessaire et c'était quelque chose qu'elle n'assimilait pas encore. La tête dans les papiers, l'esprit occupé par comment trouver une solution à cette maladie qui semble s'étendre, elle ne pense à plus rien d'autre et ne garde pas de place pour quiconque d'autres. Ce soir là, elle doit ce rendre à une soirée que l'on pourrait qualifier de mondaine, comme souvent elle a vêtu sa plus belle robe, c'est coiffée et maquillée de façon à faire sensation parce qu'elle n'est plus qu'une simple jeune fille parmi tant d'autres, elle est conseillère du président aujourd'hui. Une fois de plus, Aurora est introuvable alors qu'elle devait l'accompagner et cela la met hors d'elle un instant, mais quand l'heure vient elle n'y peut plus rien et finit par partir sans elle. Elle rejoint sa voiture escorté par les gardes qu'on lui a affecté pour la soirée et une fois l'habitacle rejoint elle tente de trouver un peu de calme. A l'instant ou l'on va fermer la porte, une personne s'engouffre à l'intérieur « Qu'est-ce que- » elle ne prend pas la peine de continuer le fil de sa phrase, elle ne prend pas le temps d'avoir peur car elle reconnait parfaitement la personne qui se tient là devant elle. Il lui fit signe de ce taire un instant, avant de remonter la vitre noir qui sépare le conducteur des passagers. Elle sent son coeur battre plus fort que nécessaire, elle sent en elle comme un poids lourd s'évadent, un soulagement indescriptible malgré la haine qu'elle éprouve à son égard. Ils restent un instant ainsi, à ce regarder sans rien dire. Cela fait plusieurs mois qu'ils ne ce sont pas vus, car il a été destitué ne s'occupant plus de la famille Jones, elle a plusieurs fois voulu savoir ou il était avant de ce raviser. « Il faut que tu m'écoute America. » Sa voix est dur, dénuée d'émotions, elle a l'impression de le rencontrer pour la première fois. Ce souvenant du premier jour ou elle a croisé son regard, quand elle n'avait encore qu'une vingtaine d'années et qu'il est devenu celui qui protégeait ses parents. La jeune fille qu'elle était est rapidement tombée sous le charme de ses yeux bleus, comment aurait-il pu en être autrement ? Elle le savait, il devait en faire succomber plus d'une avec un regard pareil. Et puis tout en lui l'attirait, si bien que lorsqu'elle se trouvait dans la même pièce que lui elle agissait presque comme une idiote. Elle avait longtemps essayé de lutter contre ses sentiments qui lui semblaient anodin, et surtout déplacés, car elle était plus jeune que lui et n'avais pas le droit de le gêner de cette façon, car elle ne pouvait jamais détaché son regard du sien, et avait bien du mal à ne pas tenter de le draguer. Elle ce souvenait encore de la fois ou leurs mains c'étaient effleurés dans le noir tandis que des rebelles avaient attaqué le convois dans lequel elle ce trouvait, elle avait voulu l'enlever immédiatement mais il l'avait serrer dans la sienne ... Elle inspire longuement avant de finalement lui répondre froidement  « Tu n'a rien à faire ici Aaron. » sa voix transmet de la froideur et de la haine, car si elle l'a aimée envers et contre tout aujourd'hui elle le déteste. Il avait faillit à sa mission, il n'avait pas réussit à protéger ses parents c'était tout ce qu'elle retenait aujourd'hui, c'était tout ce qui comptait « Arrête de faire l'enfant ! » déclare t-il finalement, elle déteste quand il lui parle comme ça, et encore plus quand il la considéré comme une enfant. La fureur lui monte au joues en même temps que ses larmes. Elle le fusille du regard avant de prendre les paroles en détachant chacun de ses mots « C'est de ta faute si ils sont morts. Tu m'entends ? TA FAUTE. » Elle serre les dents pour s'empêcher de crier, elle ne voudrait pas créer une esclandre qui ferait trop parler d'elle par la suite, et pour les mauvaises raisons. Elle détourne le regard, elle ne peux plus poser ses yeux sur lui, elle en est incapable. « Je sais ... » confie t-il finalement, et cette confession la surprend tellement qu'elle ne peux s'empêcher de ramener son regard sur lui, cette fois elle reconnait l'homme dont elle est tombée amoureuse, il est là devant elle tout à fait différent du Lieutenant dur et sans coeur que l'on connaît tous. Il le sait, il le reconnaît tout est de sa faute ... « J'aurais du être avec eux, j'aurais du les protéger et je comprends que tu m'en veuilles America. » Elle aurait pensé que l'entendre le dire à haute voix lui aurait fait du bien, elle pensait que c'était ce qu'elle avait envie d'entendre mais étrangement cela ne lui faisait aucun bien. En quelques secondes le jeune homme qui se tenait devant elle avait complètement changé, il était aussi exténué qu'elle, il était tout aussi dévasté. Rapidement la réalité la frappe en pleine figure, elle avait passé son temps à lui en vouloir à lui plus qu'a d'autres, elle avait passé son temps a le tenir pour responsable et a l'éviter. Mais en quoi cela aurait-il pu être sa faute ? Il n'était pas présent ce soir là. « Tu comprends ? J'aurais du être là, c'était moi qui devait les protéger ce soir là. Mais on à changé mes ordres à la dernière minute. » Cette fois il la fixe du regard, apparemment impatient de voir sa réaction et pas certain de devoir lui dire a haute voix ce qu'il soupçonnait. Elle reste un instant silencieuse, qu'entendait-il par là ? Personne ne pouvait changer de mission aussi rapidement, personne n'en avait le pouvoir. « Pourquoi tu me dit ça ? » Il ne la quitte pas des yeux et pour la première fois depuis son apparition dans la voiture, elle non plus. elle avait soupçonné que le gouvernement ne tournait pas rond, après avoir trouvé des papiers qui l'avait faite doutée dans l'antichambre de ses parents, mais qu'insinuait Aaron ? « Ne me fait pas le dire à voix haute America .... » Aaron aimait ses parents, il c'était beaucoup attaché à eux avec le temps. Ca avait été un problème pour eux en tant que couple d'ailleurs, longtemps il lui avait dit qu'il ne voulait rien tenter avec elle par respect pour les Jones qui étaient honnêtes et bon avec lui. Ils l'étaient avec tout le monde, alors pourquoi ? Pourquoi on leur avait enlevé Aaron alors que c'était lui qui les protégeant depuis des années, ce soir là ils se rendaient à un gala important. Elle ferme les yeux un instant afin de ravaler les larmes qui voudraient s'échapper. « Non. » Elle était incapable de se l'avouer, elle travaillait pour des personnes importantes et influentes maintenant, elle travaillait avec ceux que ses parents et ceux de Jalen avaient considérés comme des amis, elle était incapable de ce dire qu'ils auraient pu faire quoi que ce soit contre eux. « Tu sais que j'ai raison. » Il essaie d'attraper sa main et cette fois elle ne ce défile pas. Le contact de sa peau fraiche contre la sienne lui envoie de l'électricité dans tout le corps. Elle secoue la tête. C'était impossible ... Les gens qui l'entouraient aujourd'hui étaient-ils tous nécesseraiement des menteurs ? Etaient-ils tous responsables de la mort des ses parents ? De ceux de Jalen ?

❝ Fold out your hands give me a sign hold down your lies lay down next to me don’t listen when i scream bury your thoughts and fall asleep ❞ Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes.
(rebelles+jalen)

❝ I just tell myself to be happy. But I don’t feel happy. And when I try to change it, when I try to remember what being happy felt like, I can’t. I don’t feel joy. I don’t feel inspired. I just feel numb. ❞ Cela faisait maintenant plus d'une dizaine de minutes qu'elle observait son reflet dans le miroir, il lui était tellement difficile de ce reconnaître. A bien des égards elle avait beaucoup changé ses derniers temps et jamais encore elle ne c'était autant rendu compte qu'aujourd'hui. Elle ferme les yeux un instant pour tenter de ce reprendre mais quand elle les ouvre à nouveau elle ne va pas mieux, qui est-elle donc ? Cette fille qui la fixe ... Elle secoue la tête et passe ses mains sur ses yeux, mais elle est toujours là, cette étrangère. Le monde entier c'est révélé pourri jusqu'à la moelle, remplit de jeux et de mensonges et jamais encore elle n'avait pensé que ça arriverait. Elle ment, à tout le monde et elle n'en peux plus. Une larme roule le long de sa joue mais elle l'essuie le plus rapidement possible, elle ne doit pas pleurer. Plus jamais elle n'aura le droit de céder parce que si elle venait à le faire alors elle s'écroulerait. Habituée à parader dans les couloirs du QG du gouvernement, elle avait apprit à sourire en toute situations, à toujours charmer et flirter. C'était des choses qu'elle faisait déjà avant bien sûr, mais avec l'innocence d'une jeune fille et elle n'était plus innocente aujourd'hui. Elle souriait à des personnes qui ce fichait ouvertement des autres, qui mentaient sans scrupules et dans un sens elle était devenue comme elle. Toute sa vie elle c'était bernée à ne pas se mêler de tout ça, mais ses parents étaient morts et on l'avait faite entrer en politique. Si bien qu'elle avait du ouvrir les yeux, qu'elle avait du apprendre par elle même qu'on essayait de la manipuler. Elle ne faisait pas partit des rebelles, elle ne faisait pas non plus partit des bon citoyens en dépit de toutes apparences. Elle ne savait plus à quel monde elle appartenait, il lui était bien trop difficile de trouver quelque chose de stable car plus rien ne l'était. Le monde c'était écroulé des années durant tandis qu'elle avait choisit de fermer les yeux, et aujourd'hui il était comme impossible de faire marche arrière. Elle ce retrouvait au milieu du champs de bataille à jouer la comédie, et aider la lutte. Elle était à la fois l'ange et le démon et ne savait plus ou donner de la tête. « Êtes-vous prête Mademoiselle Jones ? » la voix d'Aaron parvient à ses oreilles mais elle n'ose pas se retourner, elle n'ose pas le regarder dans les yeux. Si les choses sont claires aujourd'hui entre eux, cela ne rend pas les choses moins difficiles. Elle sait qu'il n'y est pour rien, elle sait qu'il n'a pas fait en sorte que ses parents soient assassinés mais elle ne peux pas le regarder en face. Encore moins quand il applique le protocole à son égard, elle ne s'y fera jamais. « Le président vous attend. » continue t-il avec un peu plus de douceur que la première fois. Mais elle n'arrive toujours pas à le regarder, comment en serait-elle capable ? Elle n'était plus celle qu'il avait aimé, elle n'était plus cette fille innocente et naïve qu'il avait connu. Elle n'était plus la même aujourd'hui. « Merci, je viens. » avait-elle finalement déclaré d'une voix sûre. Mais elle n'était pas certaine qu'elle avait envie d'y aller. A son bras elle observa cette montre qu'elle arborait depuis quelques mois déjà, elle racontait à toute les personnes qui lui demandaient qu'elle appartenait à sa mère, un cadeau fait par son père pour leur troisième année de mariage. Pour tous il était là un bien précieux pour la jeune orpheline, et cela convenait. Cela permettait de mystifié l'objet de façon à ce que par pudeur personne n'ose le toucher, ou même rester le regard plongé trop longtemps. Et c'était ce qu'ils voulaient faire quand ils lui avait donné la dîtes montre. Mais il s'agissait en réalité de son contact permanent avec eux, afin qu'ils soient ou courant de tout ce qu'ils avaient besoin de savoir. Elle devait la porter à chaque instant, ne jamais la laisser de côté. (...) Comme toujours, le couple présidentiel avait mis les petits plats dans les grands, chacune de leurs soirées mondaine était plus magnifiques les unes que les autres. Il n'était pas difficile pour America de ce souvenir qu'avant elle adorait accompagner ses parents à ce genre de réceptions, la plupart du temps elle passait la soirée à danser et s'amuser ne prenant pas bien en compte le but réel de ce genre d'événement. Aujourd'hui elle savait parfaitement que tout était matière a descendre l'autre, si bien qu'il fallait toujours être au top de sa forme, prêt à montrer aux autres que l'on est indestructibles. Elle savait faire cela maintenant, les premières fois elle avait eu un peu de mal à comprendre les rouages mais aujourd'hui elle était devenue une experte. Elle portait une magnifique robe, noire en dentelle qui montrait ses longues jambes bronzés agrémentés d'une paire d'escarpins rouges vertigineux. Elle était pour beaucoup un bon parti à prendre, et elle ce laissait faire parce qu'on lui avait dit de faire ainsi. Les rebelles avaient besoin de connaître chacune des personnes qui se trouvaient ici afin de pouvoir les utiliser au moment venu, et le Président lui avait besoin de trouver à un mari à sa seule conseillère célibataire. C'était idiot de soutenir qu'une femme ai besoin d'un homme pour exister mais elle ne l'avait dit qu'une seule fois, et le sermon qu'elle avait ensuite reçu lui avait fait comprendre de ne plus exprimer le fond de sa pensée à nouveau. « Waouh Jones, étais-tu déjà aussi sexy au lycée ? » elle n'a pas besoin de ce retourner pour reconnaitre cette voix. En réalité elle aurait pu la reconnaître dans un immense brouhaha, il lui était impossible de l'oublier. « Comment pourrais-tu le savoir Jay, tu étais bien trop occupé à peloter Rosa dans les gradins ! » avait-elle répondu en souriant quand la jeune homme avait fini par rejoindre ses côtés. Il n'avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu'ils c'étaient vus. Il était l'une des rares personnes du lycée avec qui elle avait gardé le contact, ce qui était assez étonnant au vue de la relation qu'ils avaient toujours entretenus. Le sourire qu'il lui lance est toujours aussi charmeur, un serveur passe et il attrape deux coupes de champagne avant de lui en donner une « Ce n'était pas de ma faute tu sais, c'est difficile de résister a autant de tentation. » Jay Parilla était le jeune homme qu'elle avait longtemps présenté comme son petit ami, au lycée ils étaient tout les deux les adolescents que les autres admiraient. Il était difficile d'avoir une conversation avec quelqu'un sans qu'au moins un de leurs deux prénoms ne soit prononcé au bout de six minutes. Ils avaient établit un règne que beaucoup trouvaient impressionnant, si bien qu'on leur donnait tout sans concession, vraiment tout. Si ils avaient ensembles vécus leurs premières fois et bien d'autre choses, ils ne savaient pas encore ce que signifiait le mot aimer. Ils avaient pourtant cru qu'ils s'aimaient, et ils l'avaient fait mais à leur propre façon. Si bien que Jay sortait avec toutes les autres filles du lycée et qu'America fermait les yeux. Elle ne pouvait lui reprocher ce qu'elle faisait elle même de son côté. « Ta mère t'a traîné ici ? » demanda t-elle après avoir gouté le champagne qui lui chatouilla le palais. Jay était le fils du commandant des armées, une femme qu'America avait connue en étant d'abord la petite amie peste de son fils, et puis aujourd'hui comme étant l'un des atouts de son patron. « C'est ce qu'elle croit. » le nouveau sourire de Jay en disait bien assez, pour qu'elle comprenne ce qu'il voulait dire. Elle n'était peut être pas le genre de personne à comprendre ce que les gens avaient en tête ou pouvaient bien penser, mais cela était tout à fait différent avec le jeune homme qu'elle avait tout de même fréquenté pendant trois ans. Ils étaient proches à leur façon, et parfois elle avait l'impression de le connaître mieux que les autres. Mais Jay Parilla était imprévisible et elle n'avait pas le pouvoir de savoir à l'avance ce qu'il préparait, malheureusement. « Elle m'a d'ailleurs subtilement fait comprendre que tu étais sur le marché,et que je devrais peut être tenté de te charmer. » continua t-il, la réflexion fit rire la jeune femme. Elle n'était pas certaine que ce fusse la meilleure façon de dire à Jay qu'il devait l'épouser. Et puis étant donné leur historique cela relevait plus de la blague que du sérieux. « Je devrais peut être dire à ta mère que tu est un vrai emmerdeur, et qu'il est hors de question que je me marie avec toi Parilla ! » il lui fit de nouveau ce sourire qui à l'époque les faisaient toute craquer, et elle la première. Tout les deux avaient fait un bout de chemin ensembles, mais aujourd'hui ils avaient bel et bien changé. En dépit de ce qu'elle pouvait dire à un certain moment il lui avait du mal, cela semblait insurmontable à ses yeux, comme si son coeur n'allait jamais sans remettre mais on est vraiment idiots quand on est jeunes il faut croire. « Non laisse là dans son rêve, c'est mieux comme ça. » déclara t-il avant de déposer un baiser sur sa joue et de la laissée pour aller accoster de jolies jeunes femmes au bar. America avait l'habitude d'aimer ce genre de soirées, elle les attendaient toujours avec impatience quand elle était plus jeune, passant des journées entières à ce préparer sans oublier d'ennuyer sa mère toute les cinq minutes. Aujourd'hui plus encore que les autres jours ses parents lui manquaient, elle ne savait pas comment faire sans leur présence et leur soutient. Elle ne savait plus comment avancée, coincée au milieu de quelque chose qu'elle n'avait jamais demandé. Elle inspira longuement prête a prendre un autre verre et croisa le regard du jeune homme, le sourire qu'il lui fit alors lui donna du courage. Malgré tout ce qui avait pu ce passé, et tout ce qui était a venir, elle savait qu'Aaron était là, a veiller sur elle.

❝ The pain is still there. The grief and the shame. But I get it now. Shutting it off, it’s a cheat. I mean, you put up this wall and shut out everything that makes you who you are. Nothing affects you, nothing matters. But things do matter. ❞ Elle était assise dans ce café, comme a peu près toute les semaines à la même heure. Elle savait que c'était ici qu'elle avait rendez-vous, que c'était ce jour-ci qu'elle devait donner les informations qu'elle avait pu collecter au long des septs jours précédents. Elle savait qu'elle avait de la chance, car elle ne traitait pas avec n'importe qui, elle ne devait pas rencontrer un inconnu et lui parler comme si ils étaient amis. Elle était entrée dix minutes auparavant, avant salué la propriétaire qui savait parfaitement ce qu'elle venait faire ici et ce demandait si elle pensait qu'elle venait retrouver son amant. « Salut … » entent-elle finalement dans son dos, elle fait un faible sourire à son meilleur ami qui après avoir serré son épaule vient s'installer en face d'elle. La dernière fois qu'ils ce sont vus, c'est la veille au soir quand ils étaient encore en train de parcourir les journaux de leur parents pour comprendre un peu mieux dans quoi ils venaient tout deux de tomber. « Bien dormit ? » demande t-elle presque normalement, comme si ils étaient tout les deux là pour ce raconter leurs vies. Le fait est qu'ils n'avaient pas besoin de faire ça, car non seulement ils se connaissaient depuis toujours mais aussi parce qu'ils n'avaient pas toujours besoin de tout ce dire pour ce comprendre. « Parfaitement ! Et toi ? » son sourire en disait long, elle avait appris à mentir à ses côtés si bien qu'il était difficile pour elle d'ignorer les moments ou il mentait. Et puis l'un comme l'autre n'avait plus de quoi dormir sur leurs deux oreilles depuis bien trop longtemps maintenant. Elle lui rendit le même sourire presque hypocrite « Comme un ours ! »  il n'était pas la peine de passer par quatre chemins pour lui faire comprendre qu'elle était dans la même situation que lui.

 Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes.

❝ you can break my soul, take my life away, beat me, hurt me, kill me. But for the love of god don’t touch him. ❞  La panique c'est immiscée en elle à une vitesse fulgurante. Elle ne croyait pas qu'un jour cela puisse arriver, elle à l'impression de ne pas avoir respiré depuis plus d'une heure maintenant. Elle n'était pas là, elle était prise dans cette fichue réunion, a boire les paroles du présidents, prenant le plus d'informations possible à donner aux rebelles. Elle n'était pas là, elle n'avait pas été là. Cela ne pouvait pas ce produire de nouveau, elle n'allait pas encore perdre quelqu'un de sa famille il en était hors de question, plus un seul Jones n'allait quitter cette terre. L'hôpital semble anormalement remplit, elle pousse les gens sur son passage en ne prenant pas la peine de savoir si les personnes chargées de sa sécurité la suive ou non. Elle sait parfaitement ou elle va, c'est là qu'elle c'était précipité quand Aaron lui avait apprit que ses parents se trouvaient à l'hôpital cette sombre nuit ou elle avait perdu ses modèles. « Mademoiselle Jones ! » elle a faillit entrer en collision avec la jeune femme qui vient de prononcer son nom. Un regard lui permet de reconnaître sa nouvelle interlocutrice, si elle ne ce souvient pas de son nom dans l'immédiat elle sait qu'elle travaille avec Aaron. « Ou est ma soeur ? » Car c'était bien Aurora qui se trouvait ici. Quand elle était finalement sortie de cette réunion qui ne lui avait rien appris de nouveau pour libérer cette ville de l'emprise qu'avait le président un homme était venu à sa rencontre. Une fusillade avait éclaté de nouveau; à croire que ses derniers temps les rebelles n'avaient que ça à faire. Sur le coup cela ne l'avait même pas étonnée, elle c'était apprêtée à agir en circonstances, commençant à suivre les autres comme a chaque fois qu'une fusillade éclatait mais l'homme l'avait arrêté. Alors il n'avait pas eu besoin de parler, elle avait comprit que sa soeur avait été touchée. Faith Quinlan se trouvait alors devant elle, comme il était écrit sur son badge, elle faisait partie de l'équipe qui avait intervenu le plus rapidement possible sur place pour contrer les rebelles. Elle ne semblait pas aller au mieux de sa forme et ceci même si son entraînement lui avait apprit à toujours garder son sang froid. « Elle va bien mademoiselle, elle est simplement un peu secouée. Elle va bientôt arriver. » Si le soulagement était en train de s'installer en elle petit à petit, elle ne comprenait plus rien. Elle avait imaginé le pire, elle avait cru que sa soeur avait été touchée, gravement touchée. « Elle n'a rien ? » demande t-elle finalement comme pour ce persuader qu'elle a bien compris ce qui était en train de ce passer. L'officier secoue la tête, Aurora n'a rien. Enfin, America semble respirer de nouveau, sa soeur est saine et sauve, sa soeur va bien. Un sourire commence à ce dessiner sur ses lèvres tandis qu'elle assimile la nouvelle. Finalement elle commence à prendre en compte son environnement, elle ce rend compte qu'elles ne sont pas seules, dans une pièce un peu a l'écart plusieurs autres officiers sont là, la mine défaite. Bien sûr, ils ont du perdre des amis, tandis qu'elle est en train de ce réjouir ouvertement du fait que sa soeur soit en vie. « Vous avez perdu beaucoup d'hommes aujourd'hui ? » demande t-elle avec délicatesse. Ce n'est pas le genre de chose dont on peu se réjouir, et si elle a rejoint les rebelles depuis peu elle ne tolère  toujours pas leurs actions encore moins celles qui tuent des personnes n'ayant rien demandé. Faith hoche doucement la tête, et semble prendre une grande inspiration avant de finalement la fixer du regard. « Votre soeur se trouvait en plein milieu de la fusillade, elle a tenté de s'enfuir mais les tirs pleuvaient tout autour d'elle si bien qu'il lui était impossible de bouger sans prendre une balle. » Pourquoi lui racontait-elle cela ? Pourquoi ce lançait-elle dans un récit qu'Aurora allait lui donner ensuite ? « Elle a aidé beaucoup de citoyens afin qu'ils puissent se mettre a couvert. Quand nous sommes arrivés, elle était pris au piège, elle n'avait aucune porte de sortie sans trouver la mort, sans recevoir une balle. On la voyait mais on ne savait pas comment s'y prendre. On devait la sauver parce qu'elle était votre soeur, et qu'il ne ce le serait jamais pardonné. » Il ne lui semble pas difficile d'imaginer la scène, pourtant elle ne c'est jamais retrouvée au milieu d'une fusillade. Elle les a toujours vécues de l'extérieur mais il ne lui est pas impossible alors d'imaginer sa soeur dans cette situation, prise au piège et essayant pourtant de sauver le plus de personne possibles. Cela ne l'étonnait pas, c'était ce qu'elle même aurait fait, c'était ainsi que leurs parents les avaient élevées. Si elle n'avait pas comprit ou la jeune femme avait voulu en venir, elle comprenait maintenant. Elle ce souvenait ou elle l'avait déjà vu en dehors des soirées ou elle protégeait le président. Elle l'avait vu parler avec Aaron plus d'une fois, parfois même rire avec lui sans jamais savoir de qui il s'agissait et consciente qu'elle n'était pas en droit de demander des comptes au jeune homme. Elle connaissait Aaron, et alors tout devenait clair. Elle parlait de lui. Le coeur d'America sembla manquer un battement de nouveau tandis que tout ce mettait en place dans sa tête il ne ce le serait jamais pardonné. Et tandis que la peur envahit de nouveau ses traits, sa voix ce glace tout à coup  « Qu'est ce qu'il a fait ? » car tout est clair maintenant, ses personnes dans la pièce a côté sont là pour lui, Faith ce fait du soucis pour lui. Aaron est là dans cet hôpital, certainement entre la vie et la mort, certainement en train de ... Elle secoue la tête, elle ne peu pas en venir à cette conclusion. Elle sait ce qu'il à fait, elle l'imagine sans soucis. Il y 'est allé, il est allé chercher Aurora et ceci même si on lui à dit que c'était de la folie. Il l'a fait malgré tout, mettant sa propre vie en danger. « Ame ? » Quand elle ce retourne elle croise finalement le regarde de la jeune fille, ce regard qui en dit long sur ce qu'elle vient de vivre, sans parler de son visage sale et entaillé. La politicienne prend sa jeune soeur dans ses bras immédiatement, la serrant plus que de raison. Elle voudrait pouvoir pleurer mais elle ne doit pas sinon elle sera incapable de s'arrêter, finalement elle attrape le visage de la jeune femme en la scrutant inquiète « Tu vas bien ? » chuchote t-elle. Aurora secoue la tête, elle a les larmes aux yeux elle aussi «Il m'a sauvé la vie, il- » elle n'arrive pas à finir sa phrase tandis qu'elle ce réfugie de nouveau dans les bras d'America. Cette dernière la serre de nouveau contre elle, passant la main sur ses cheveux d'un geste qui ce veux protecteur et doux. Elle sent une douleur ce former dans sa poitrine qu'elle ne peut ignorer. Pendant trop longtemps elle lui avait bêtement reproché la mort de ses parents, parce que c'était plus facile comme ça. Et si ils en avaient parlé depuis, leur relation avait totalement changé pour la simple et bonne raison qu'elle même avait changé. Elle n'était plus la même personne qu'il avait connu a l'époque, elle le savait parfaitement, tout comme elle savait que c'était de sa faute si ils c'étaient éloignés. Et elle s'en voulait tellement. Elle n'était qu'une idiote, elle le savait parfaitement.  «La famille d'Aaron Grayson ? » l'intervention du médecin arrive au bout de quelques minutes, automatiquement America lâche sa soeur pour aller à l'encontre du docteur Stevens qu'elle connaît bien. Ici aucun membre de la famille d'Aaron n'est présent, elle ne les connaît pas beaucoup mais elle a déjà vu certaines photos. Alors elle sait qu'on ne leur laissera pas avoir de nouvelles, pas même si il la plupart de ses collègues sont ici pour en savoir plus. Elle sait parfaitement ce qu'elle doit faire quand elle s'avance vers le médecin, sourire aux lèvres elle tente de sauver les apparences. « Le président m'envoie Richard, vous pouvez me dire comment va Monsieur Grayson. » Elle ne faisait jamais cela, elle ne jouait jamais du fait qu'elle travaille étroitement avec le président parce qu'elle n'aimait pas trop s'en vanter, mais surtout parce qu'elle ne le faisait pas vraiment de la façon dont on imaginait qu'elle le faisait. Mais à ce moment là c'était la seule et unique solution, elle savait que c'était le seul moyen d'avoir des nouvelles d'Aaron. Le docteur Stevens la regarde un instant, sans doute prêt a rétorquer que seul la famille est demandé, mais la mention du président semble peser dans la balance «Monsieur Grayson à perdu beaucoup de sang avant qu'on ne nous l'amène, il va avoir besoin d'une transfusion et malheureusement son groupe sanguin est tellement rare que nous allons devoir le refermer avant de pouvoir retirer cette balle. » la nouvelle donne des sueurs froides à la jeune femme. Elle inspire un instant tentant de garder son calme et de ne surtout pas montrer à quel point cela l'affecte. Faith la regarde sans sourciller, elle ne sait pas exactement ce que cette femme est pour Aaron mais elle semble autant ce préoccuper de lui qu'elle n'est en train de le faire en ce moment même. « Je suis compatible. » c'était une des particularité qui les avaient fait sourire une fois, le fait qu'ils aient le même groupe sanguin. Ils faisaient partis de ses rares personnes à l'avoir, et si Aaron avait plus d'une fois donné de son sang pour aider les autres, America n'en avait jamais eu le droit. Avec la maladie, on avait décrété que les familles comme celles de la jeune femme ne pouvaient donner de leur sang, et cela était encore plus interdit depuis qu'elle était devenue une proche conseillère du président. On devait la garder en vie à tout pris, alors il était hors de question qu'elle ne prenne de risque en plantant une aiguille dans son bras pour donner du sang à qui que ce soit. «Conseillère vous savez très bien que je ne peux pas ... » le regard qu'elle lance au médecin le fait ce taire immédiatement, tandis que la jeune femme prend de nouveau la parole « Il s'agit d'un de nos meilleurs Lieutenant, Richard je vous dis de prendre mon sang, je ne vous laisse pas vraiment le choix. » Le médecin la regarde un instant, c'était lui qui avait aidé a la mettre au monde plusieurs années auparavant un ami de ses parents qui l'avait vu grandir, si bien qu'il savait parfaitement qu'il était difficile de la faire changer d'avis. Il savait aussi que son patient allait mourir si on ne pouvait continuer à l'opérer, qu'il avait besoin de ce sang. Alors il acquise, faisant signe à la jeune femme de le suivre, défiant les règles qu'on lui avait jusqu'alors toujours imposé.

❝ Fold out your hands give me a sign hold down your lies lay down next to me don’t listen when i scream bury your thoughts and fall asleep ❞ Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes. Cette partie est la plus importante de la fiche. Vous l'aurez certainement compris c'est ici que vous rédigerez une ou plusieurs anecdotes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de votre personnage. Cela peut être sous la forme de votre choix, journal intimes par exemple. Nous vous demandons simplement que le tout fasse un minimum de 30 lignes.