❝ I wake up in the morning and I feel like I’m missing something. I know that there’s something not right, and it takes me a while to remember what it is … then I remember. He is gone. It was silly of me to rely so much on one person. It’s all coming back on me now.❞ Comme très souvent lorsqu'il fut aux alentours de minuit, elle était déjà un peu pompette dansant avec ses amies au milieu de la piste de danse, exécutant ses petits mouvements qu'elle aimait tant, profitant de la vie. Si elle avait déjà établit un certain tableau de chasse à peine était-elle entrée dans la salle, aucun ne c'était révélé à son gout, elle finissait par ce demander si elle n'en était pas venu à faire le tour de tout ses hommes qui peuplaient la ville, tous plus idiots les uns que les autres, pas assez biens. Quand Tami lui demanda de l'accompagner aux toilettes, c'est en trainant des pieds que Faith l'avait rejointe. Profitant le plus possible du son de la musique elle bougeait toujours ses hanches en rythme quand Tami entra seule dans les toilettes en question, il n'y avait pas foule comme elle aurait pensé et elle ce fichait peu de l'avis des personnes autour d'elle, après tout elle était déjà bien assez pompette pour savoir qu'elle n'allait bientôt plus avoir conscience de ce qu'elle faisait ou pas. Et tandis qu'elle s'apprêtait à entamer la plus belle partie de sa chorégraphie improvisée elle sentit un liquide froid tomber sur sa poitrine, et s'étaler sur tout le reste de son corps. Comme figée et assimilant ce qui était en train de ce passer elle resta silencieuse un instant, tandis que la personne d'elle commençait déjà a s'agiter « Et merde, je suis désolé mademoiselle vraiment.» La colère prenait déjà le pas sur tout le reste, vraiment elle sentait en elle une foule de sentiments qui allaient bientôt sortir pour mieux exploser à la tête de ce type qui n'avait pas assez ouvert les yeux et qui venait de ruiner sa robe. Elle leva les yeux, éloignant ses cheveux de son visage prête  à déverser un flot d'injures quand son regard croisa celui du détraqueur de la robe, elle n'aurait su dire ce qui était en train de ce passer mais une chose était sûr elle voulait ce type, maintenant. Et au lieu d'un coup de poing dans la figure elle lui offrit un merveilleux sourire « Et si on parlait de ça autour d'un mojito ?» avant même qu'il ai pu lui répondre quoi que ce soit elle prenait déjà la direction du bar dans le sens inverse sans prêter attention de savoir si il la suivait ou non, mais assez sûre d'elle comme à son habitude elle savait qu'il viendrait. Et pas moins de deux heures plus tard elle lui arrachait sa chemise, tandis qu'il baisait la naissance de sa nuque. Vivant une nuit mouvementée mais agréable, il fut bien difficile de se rendre compte que c'était son téléphone qui venait troubler la fin de cet agréable moment, a peine eu t-elle le temps de remarquer le numéro qu'elle vit 11h30 s'afficher sur ce dernier qu'elle était déjà en train de chercher à tâton dans la pièce sans même ce rendre compte que l'inconnu de la veille était en train de la regarder un sourire aux lèvres. Elle sortit rapidement un jean de son sac à main qu'elle enfila par dessus ses sous vêtements récupérés sur le sol. elle attrapa sa robe afin de s'en servir comme haut mais jura quand elle ce rappela que celle-ci était bel et bien foutue. « Derrière toi, prend celle que tu veux!» elle sursauta à l'entente de sa voix consciente maintenant qu'il devait être réveillé depuis un moment. Elle ce tourna vers la penderie, ouvrant une porte quelque peu hésitante et tomba sur une rangée de chemises, un sourire naissant sur son visage elle en attrapa une blanche qu'elle enfila rapidement avant de l'ajuster à sa guise. Elle décide finalement de nouer ses cheveux avant de ce tourner vers le jeune homme en question et de lui souffler un merci, ce dernier la regarde un sourire aux lèvres « J'ai passé une excellente soirée, si cela te tente d'en refaire une de ce genre ...» commença t-il, seulement ce genre de phrases Faith avait l'habitude de les entendre aussi commença t-elle a bouger la tête sans perdre son sourire éclatant de vérité « La première fois à toujours un gout exquis, la seconde fois cependant est toujours bien fade.» Il la regarde un instant incrédule, peut être n'a t-il jamais entendu une fille lui dire ça et honnêtement elle pouvait le comprendre vu le potentiel de l'homme. Elle attrape son sac à main et son téléphone prête à partir, consciente que son père et son frère seraient bien en colère contre elle si elle arrivait en retard. Seulement un bras la retient, surprise elle ce laisse faire quand ce dernier l'attire contre le corps nus de l'homme qui à partagé son lit la nuit dernière. Il plonge un instant son regard noisette dans celui de la jeune femme avant de passer sa main dans le coup de Faith et d'approcher son visage, afin de lui donner un baiser profond et passionné avant de finalement murmurer à son oreille « Je m'appelle Jaxson ... » lorsqu'il finit par la lâcher, elle ne part pas tout de suite, et ne sait pas encore qu'elle aurait du fuir en courant. (...)  « Je te demande pardon ? » Faith n'avais jamais été le genre de fille a prendre dix milles chemins pour s'exprimer, aussi avait-elle finit par avouer la vérité à son frère de but en blanc tandis qu'ils déjeunaient en terrasse. « Je t'en prie Marlon ne fait pas ta vierge effarouchée, tu ne pensais tout de même pas que j'avais décidé d'attendre le mariage ?» avait-elle déclaré en attrapant sa citronnade. Le restaurant n'était pas celui dans lequel ils avaient l'habitude de ce rencontrer, elle avait voulu qu'ils soient tranquilles tout les deux et tout le monde savaient qu'ils avaient l'habitude de ce voir au SUR ce qui n'était pas une bonne idée donc. Cependant elle c'était étonnée de ne pas être venue ici auparavant, sa salade était immense et sa citronnade délicieuse. « S'il te plaît, évite moi toute vision je préféré te voir blanche comme neige Faith, je vis encore dans le rêve. » Elle leva les yeux au ciel après une réflexion pareille et prit en chasse une tomate cerise qui ne voulait pas ce faire piquer. Elle continua doucement mais surement de parler de son petit ami ... Cela lui faisait encore bizarre de l'appeler comme ça, ce n'était pas très commun ni normal pour elle mais elle devait utiliser les bons mots pour finir par faire entendre à son frère la vérité sans qu'il s'énerve. « Il à quoi ? » deuxième exclamation, à ce moment là elle comprend pourquoi on dit toujours qu'il ressemble à leur père car elle à l'impression de le voir en face d'elle, avec ce regard tout autant désapprobateur que confus.  « Il n'a pas mon âge.» répétat-elle doucement et clairement, s'arrêtant assez longtemps sur chacun de ses mots. Il fallait lui avouer que son petit ami, avait le même âge que lui ce qui n'allait pas forcément passer. Si pendant des années ils avaient tout les deux un don parfait pour toujours ce chamailler, il était évident qu'ils étaient très proches. Elle le connaissait assez bien donc pour savoir ce qu'il était en train de penser à cet instant, il s'imaginait aisément sa soeur sortir avec un homme plus jeune pour lui ça ne faisais certainement pas de doute mais il était loin de la vérité.« En fait il a plutôt ... ton âge !» pendant un instant elle cru qu'il ne faisait plus partit du même monde que le sien qu'elle l'avait perdu. Il ne prenait de toute évidence pas la nouvelle aussi bien qu'elle l'aurait voulu, d'ailleurs il fut prêt très vite a aller régler son compte à Jaxson pour sortir avec une fille beaucoup plus jeune que lui, mais surtout pour sortir avec sa petite soeur. Pourtant elle su comment le calmer et quand elle arriva chez Jaxson ce soir là il l'attendait assez nerveux, elle avait balancé son sac par terre avant de le rejoindre sur le canapé et ce réfugié dans ses bras « Comment il l'a prit ?» de toute évidence cela lui avait surement trotté dans la tête un bon moment, et ça n'aurait pas du être le cas elle n'avait pas voulu l'inquiéter autant quand elle lui avait avoué qu'elle allait dire la vérité à son frère, pourtant elle le soupçonnait d'y avoir pensé pendant toute la nuit ou il était de garde. « Il doit être en train de penser à milles façons de te tuer, c'est une bonne chose que je ne lui ai pas donné ton nom» déclara t-elle avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres et de ce lever afin d'enlever ses chaussures et la veste qu'elle avait encore sur elle, elle partit regarder ce qui restait dans le frigo quand elle se rappela que ce dernier était vide Jaxson semblait toujours en train de réfléchir quand elle revint vers lui en souriant « On sort ce soir ?»  Sa vie avait finit par prendre une certaine routine, qu'elle avait toujours pensé qu'elle détesterait au moment venu, et pourtant ça n'avait pas été le cas. Elle aimait sa vie comme telle, elle aimait ce qu'elle avait et a vrai dire elle en était même très heureuse, voir épanouie. A l'aube de ses 19 ans qu'elle s'apprêtait à fêter avec tout ses amis, et dignement qui plus est une tâche noire vint s'incruster, car apparemment elle n'avait pas le droit. C'est ce jour là qu'eu choisit Jaxson pour décider de tout arrêté, selon lui il n'était qu'un frein dans sa vie tandis qu'elle avait besoin d'avancer et elle était restée en face de lui silencieuse parce qu'elle ne pensait pas que la rupture qui ce passait devant ses yeux soit réelle. Pourtant quand il était partit, la réalité lui avait donné une grande baffe dans la figure ... Trop fière elle ne lui courra pas après, elle ne chercha pas à savoir pourquoi et laissa son coeur saigner sans pour autant le notifier a la terre entière. Pendant ce temps là, c'est Jordan qui pansa ses blessures, et jamais elle n'eu la réponse à sa question, jamais elle ne sut pourquoi il était partit. Elle finit par s'affirmer qu'il n'était qu'un con parmi tant d'autres, et qu'il n'avait pas été assez bien pour elle sans savoir le vrai fond de l'histoire. 

❝ Send your dreams where nobody hides give your tears to tide no time there's no end there is no goodbye disappear with the night❞ C'était un secret pour personne, Faith avait toujours voulu intégrer les forces armées de la ville. Ses parents n'avaient d'ailleurs jamais comprit pourquoi, après tout il ne l'avait jamais élevée pour penser ainsi, son père cordonnier ne l'a jamais poussée a faire des choses qu'elle n'aimait pas aussi quand elle a exprimer sa volonté il lui fut difficile de lui dire que ce n'était pas la meilleure des idées. Pourtant ils n'ont jamais été très enthousiaste face à l'idée de leur fille cadette, son métier allait être dangereux et ils avaient peur de la perdre. Mais il était impossible de lui faire entendre raison, si bien qu'elle s'engagea quand même. Pendant quelques mois elle ne vit plus personne, enfermée dans des murs qui verront naître une nouvelle jeune femme. Celle qui ne faisait pas de sports sous prétexte que c'était trop d'efforts allait disparaitre, celle qui n'arrivait jamais a mettre une fléchette dans le trou et perdait a chaque fois n'allait plus être là, celle qui dormait jusqu'à 12h non plus. Elle ne pensait que cela la changerait autant et pourtant, elle avait finit par devenir un peu plus mature et un peu plus sûre d'elle même. Si elle avait perdu beaucoup de traits qui la définissait, elle ce sentait aujourd'hui bien plus elle même qu'elle n'avais pu l'être auparavant. « Alors ça fait du bien de sortir un peu ?» Ophélia lui fait un immense sourire entendu. Elle n'a pas toujours eu la plus simple des relations avec sa belle soeur, après tout c'était elle qui lui avait volé son frère. Au début elle était le genre de petite soeur qui met du sel dans le café de l'horrible femme qui prenait a présent toute l'attention de Marlon. Mais elle avait grandit, elle avait changé, elle avait vu le regard de son frère amoureux quand il avait épousé la jeune femme alors elle avait fini par accepter « Surtout de voir ma petite princesse qui me fait du bien !!» Ophélia lui avait le bonheur d'être enceinte, Marlon était peut être persuadé d'être le plus heureux du monde, mais Faith n'était pas loin derrière lui. Elle avait détester Ophélia pour lui avoir piqué son frère, mais quand ils lui avait dit qu'elle était enceinte, c'était comme un merveilleux cadeau de Noël. Aujourd'hui Mila n'était plus un tout petit bébé, et la voir sourire lui avait fait un bien fou. Sa belle soeur acquise en souriant, elle ce demande parfois comment fait cette femme pour être toujours aussi magnifique « Elle grandit beaucoup trop vite si tu veux mon avis, la prochaine fois que je la verrais elle aura 18 ans !» les deux jeunes femmes rient ensembles. C'est finalement presque naturel maintenant entre elles, il y'a quelques minutes elles ont décidé d'abandonner Marlon pour aller faire des courses, principalement pour parler un peu ensembles d'ailleurs. « On va d'abord boire un café ?» Aujourd'hui elles étaient devenues amies, bien sûr Faith en voulait toujours un peu à son frère de ce consacrer complètement à Ophélia et Mila et pas aux autres, mais elle comprenait un peu mieux. C'était pour leur parents que c'était plus compliqué, ils avaient beaucoup de mal a accepter que leur fils aîné s'éloigne autant et demandait sans cesse à la jeune femme de faire quelque chose. Sauf qu'elle était impuissante, et qu'elle avait sa propre vie, et n'avait pas envie de gâcher sa relation avec son frère. Elles allèrent commander leurs cafés, et Ophélia sembla un peu gênée. Faith mit un certain temps à ce rendre compte pourquoi, on la regardait à la dérobée, on parlait d'elle en chuchotant « Ne t'en fais pas j'ai l'habitude, c'est plutôt gratifiant si tu veux mon avis.» Elle était l'une des plus jeunes recrues que l'académie ai accepté depuis longtemps, elle ne savait pas vraiment comment c'était possible parce qu'à ses yeux elle n'avait pas les meilleures compétences, mais on avait cru en elle et on lui avait répéter qu'elle aurait la preuve du contraire. Depuis six mois maintenant, elle voyait les choses évoluer, elle comprenait au fur et a mesure. Porter cette arme sur ses hanches ne semblait plus déplacé, elle savait que c'était ce qu'elle devait faire elle savait qu'elle était destiné à ça. Cependant elle était bien heureuse d'être en repos, et de devoir laisser l'uniforme dans sa valise car ce dernier n'avait rien de sexy !! « Est-ce que tu vas mieux ?» La question d'Ophélia la laissa silencieuse un instant. Elle savait très bien de quoi elle parlait, elle le savait parfaitement, pendant longtemps sa belle soeur avait pensé qu'elle c'était engagé dans l'armée pour oublier sa peine et ses chagrins. « Je vais très bien Ophélia, tu le sais.» pourtant la froideur avec laquelle elle venait de répondre témoignait du contraire. Quand Jaxson l'avait quittée, elle avait beaucoup souffert. Jamais elle n'aurait pensé que ça lui serait arrivé, et pourtant elle avait été comme la plupart de ses filles a pleurer dans son lit pendant des jours entiers sans bouger. Ce n'est qu'au bout de quelques semaines qu'elle avait comprit que quelque chose n'allait pas, que quelque chose était différent. Après être allée voir son médecin on lui avait apprit qu'elle était enceinte ... Elle n'y avait pas cru jusqu'à ce qu'on lui montre la preuve noir sur blanc. Elle c'était retrouvée seule face à cette nouvelle, sans savoir quoi faire pendant plusieurs jours. Mais un jour tandis qu'elle rendait visite à sa nièce, et qu'elle tenait cette dernière dans ses bras elle c'est mise à pleurer. Faith ne pleurait jamais, elle n'avait jamais pleurer même pas quand elle n'était encore qu'un bébé. Ophélia avait eu bien du mal à lui enlever Mila des bras, et une fois qu'elle avait réussit, la jeune femme avait vidé son sac. Elle lui avait tout raconté, et Ophélia l'avait écoutée sans rien dire. Au début cela lui a fait du bien de l'avoir dit à quelqu'un, mais après elle c'est rendu compte qu'elle devrait le dire à Jaxson, qu'elle devrait le dire à Marlon et elle n'en avait pas envie. Elle avait envie de garder cette nouvelle pour elle, de n'en parler à personne d'autres. « Je ne te crois pas Faith.» Elle fuit son regard, Ophélia a toujours eu cette capacité a avoir raison, à être toujours douce. Faith ne comprenait pas comment elle arrivait à faire ça, vraiment pas. Mais elle avait raison, elle n'allait pas bien. Aujourd'hui cela faisait un an qu'elle avait fait sa fausse couche, et si elle avait affirmé à sa belle soeur qu'elle allait bien, que c'était peut être mieux que ça ce passe comme ça, elle n'avait toujours pas réussit à ce remettre de cette perte. Elle tourne sa cuillère dans son café pour empêcher ses mains de trembler et s'apprête a éluder le malaise quand un bruit l'attire, tournant rapidement la tête vers l'extérieur du café elle comprend que quelque chose ne va pas. Elle ce lève brusquement avisant des passants courir « Reste là !» ordonne t-elle à la jeune femme avant que celle-ci n'est pu faire un seul mouvement, elle attrape rapidement son arme et l'enclenche avant de poser un pied dans la rue. L'atmosphère est lourde, on entend des personnes courir, parler avec animation alors que tout était calme quelques minutes auparavant. Avisant des collègues au bout de la rue, elle les rejoints et leur demande ce qui ce passe après s'être présentée « Des rebelles !» lui répond le plus vieux des trois, il indique une ruelle plus petite « Un groupe vit ici, on va les débusquer.» Cette réponse lui parait irréelle. Le protocole indique bien qu'on ne fait pas ça avec des civils aussi proche du lieu ... « Vous ne pouvez pas faire ça maintenant.» lançant un regard circulaire, elle sait que c'est une erreur, beaucoup trop de personnes sont là et si les choses se déroulaient mal « Laisse nous faire notre job le bleu !» le regard qu'il lui lance est mauvais, mais peut être pas autant que celui qu'elle lui retourne. Un regard dans son dos, elle aperçoit Ophélia qui la regarde les yeux plissés, elle ne peux pas rester là sans rien faire. Alors elle s'écarte du groupe et de la ruelle, inspire longuement avant de finalement se mettre à crier « Quittez la rue, évacuez !» les murmures s'arrêtent, on la regarde un instant, elle entend son confrère lui dire quelque chose mais n'y prête pas attention. Car pendant quelques secondes le calme est là et fait rapidement place à la panique, on ne sait pas pourquoi un officier vient de demander a évacuer mais par ici on ne prend pas ses choses là à la légère. On commence à courir, crier, paniquer et elle indique à quelques personnes par ou aller. Elle ce conforte dans l'idée qu'elle a bien fait, elle à bien fait de dire a tout le monde d'évacuer, et puis Ophélia aura entendu et aura eu la bonne idée soit de partir, soit de ce confiner dans le café. C'est à ce moment là que les tirs ce font entendre, elle ne sait pas d'ou ça vient exactement, car les gens paniquer ce bousculent les uns les autres. Récupérant sa propre arme elle tente de discerner d'ou viennent les premiers coups en vain, on continue de tirer et elle sait que certaines personnes sont touchées car elle les entends crier. La scène se transforme en cauchemar, elle rejoint une jeune femme qui vient de prendre une balle perdue dans la poitrine et elle sait qu'elle ne pourra pas l'aider, fermant ses yeux d'une main fébrile plein de sang elle ce fiche des autres à cet instant, elle rebrousse chemin, prise d'un mauvais sentiment. Elle balaye la foule du regard et pose son regard sur un visage qu'elle connaît trop bien, le visage d'une personne qui ne l'a pas écouté et qui a préféré aider des personnes qui en avaient besoin. « OPHELIA !» l'horreur dans son cris elle ne la distingue pas tout de suite, ça semble irréel. Le temps qu'elle la rejoigne lui parait beaucoup trop long tandis que des larmes barre à présent son visage, elle n'a pas encore eu le temps de laisser l'idée monter à son cerveau qu'elle a déjà compris. Elle arrive enfin à ses côtés, se jetant sur elle et laissant tout le reste, elle passe sa main sous sa nuque en cherchant ou elle a été touchée « Non non non ... Pourquoi t'a fait ça ?» la colère l'habite, bien sûr qu'elle ne l'a pas écoutée ! Il fallait qu'elle soit meilleure que les autres, qu'elle sorte, elle ne pouvait pas ce mettre elle même en sécurité ! Du sang, il y'a du sang partout et elle ne sait pas d'ou il vient. Ophélia a les yeux a peine ouvert mais elle sourit, c'est injuste, elle n'a pas le droit de sourire. Enfin elle les voit les deux trous causés par les balles, dans son ventre ce qui explique le sang qui se trouve à présent sur ses mains. Elle sait qu'elle ne pourra rien faire alors elle serre la jeune femme contre elle « Non non non » murmure t-elle a nouveau entre deux sanglots. Ophélia semble avoir de plus en plus de mal à respirer, elle toussote avant de finalement murmurer « Mi-la » Faith secoue la tête, les larmes brouillent sa vue mais elle ne peut pas se résoudre à accepter de voir la jeune femme comme ça, elle ne peut pas trouver la force de lui dire ce qu'elle attend. Pourtant ses yeux ne la quitte plus, elle sait qu'elle doit la rassurer « Ne t'inquiète pas. » Elle caresse son visage en continuant de secouer la tête. « Mar- » elle respire de nouveau avec une infime difficulté. Les sanglots se font plus présents « Marlon ... » Faith inspire profondément acquissent, elle sait ce que la jeune femme veut dire. Un dernier sourire s'inscrit sur le visage de sa belle soeur quand elle ferme les yeux, et peu importe le chaos environnant, Faith n'arrive pas à la lâcher, la tenant toujours contre elle, elle dépose son front contre le sien.

❝ say something, I'm giving up on you and I'm sorry that I couldn't get to you and anywhere, I would have followed you❞  Il y'a des phrases qu'on déteste plus que d'autres dans la vie, parfois on ne s'en rend pas vraiment compte, parfois le simple fait de l'entendre vous hérisse le poil, d'autre fois elle vous donne envie de crier. « Quinlan dans mon bureau ! » Faith lâche un juron, le genre de juron pro lequel sa mère l'aurait réprimandée si elle avait été là. Quelques regards se tournent sur son passage, mais elle les ignorent rapidement. Aujourd'hui la jeune femme à 25 ans, personne ne sait que c'est son anniversaire et sincèrement elle s'en fiche, ses anniversaires ne sont plus les mêmes aujourd'hui. Elle ce souvient de ceux qu'elle faisait jusqu'alors, ils avaient toujours une part de rêve et de joie, mais ce temps là était révolu. Elle savait que ses parents auraient préparés un petit quelque chose, mais elle savait aussi que sans son frère cela ne serait pas un réel anniversaire. Cela faisait maintenant six ans que Marlon l'avait totalement rayée de sa vie, la tenant pour responsable du meurtre de sa femme. Elle ne pouvait pas le blâmer, elle c'était elle même sentie responsable, le laissant ainsi faire et ce complaire dans la haine qu'il éprouvait maintenant à son égard. Cela l'avait complètement changée, très peu attachée auparavant à ce que l'on pouvait penser d'elle c'était maintenant devenu l'inverse, elle avait longtemps oeuvré pour qu'on ne l'attache plus comme responsable de ce drame mais comme celle qui avait sauvé la vie de plusieurs centaines de citoyens quand ses collègues avaient très mal géré la situation. Ses aptitudes physiques faisaient des jaloux, c'était un fait prouvé qu'elle ne prenait pas à la légère, car la jalousie dans ce métier pouvait être mortelle et elle souhaitait simplement être respectée. Elle agissait toujours très bien, comme on attendait qu'elle agisse, jamais elle ne sortait des lignes indiquées. Ou du moins presque jamais ... Quand elle entre dans le bureau, elle commence a parler la porte a peine fermée « Ecoutez monsieur je- » mais la façon dont il vient de lever la main, l'arrête complètement dans son élan. Elle n'aurait pas du autant frapper ce rebelle, elle le sait, mais le fait est qu'il avait une bombe sur lui, il était prêt à la faire sauter sur la place public, le fait de voir des enfants et des adolescents à quelques centimètres de ce type qui était prêt à ce faire exploser la tête et la leur par la même occasion l'avait rendue folle. « Je ne veux pas vous voir pour ça Quinlan, un blâme est dans votre rapport mais si vous voulez mon avis j'aurais fait la même chose que vous. » elle le regarde surprise avant qu'un sourire pointe le bout de son nez. Il lève les yeux au ciel apparemment exaspérée par cette jeune fille arrogante se trouvant en face de lui, mais elle n'en à rien à faire. Quand ton chef te dis que tu à fait la bonne chose, cela te fait toujours du bien, en dépit d'un fichu blâme qu'elle n'arrivera surement jamais a enlever de son dossier. Il l'invite à s'asseoir, ce qu'elle fait non sans élégance, on à beau être une femme capable de tuer un homme à mains nues il ne faut jamais oublier d'être élégante. Il semble un peu gêné, comme si il s'apprêtait à lui dire quelque chose de peu plaisant et elle le regarde presque impatiente de savoir ce qui est peut être pire qu'un blâme. « Ecoutez je comprends votre historique familiale, mais j'ai besoin de vous pour assurer la sécurité d'un gala organisé par le président. » l'annonce la frappe en pleine figure. N'importe qui serait honoré de ce voir assigné à une tel tâche, n'importe qui tuerais père et mère, mais pas elle. C'était la seule chose qu'elle redoutait, on pouvait la mettre sous couverture dans un camps de rebelle si ils le voulaient, elle pouvait foncer tête baissée dans une mission ou elle risquait de mourir mais il était hors de question pour elle d'avoir affaire au gouvernement. « Il en est hors de question. » la réponse est froide, et sans détours. Mais le regard de Johnson en face d'elle lui fait bien comprendre qu'elle n'aura pas le dernier mot cette fois. La voilà désemparée « Vous voulez qu'un scandale éclate c'est ça que vous cherchez à faire ? » elle le savait, si elle devait protéger le président elle le verrait, elle ne pouvait pas y échapper. Ils ne c'étaient pas revus ses dernières années, elle avait eu quelques nouvelles de lui par le biais de sa nièce ou des médias, mais jamais ils ne c'étaient retrouvés en face l'un de l'autre et ce pour le bien de chacun. « Vous êtes un de nos meilleurs éléments Faith, le président vous à demander. » N'était-il pas complètement idiot lui aussi ? Quel personne relativement censée demandait à la petite soeur haït de son bras droit de venir dans la taverne du loup ? Elle secoue la tête avant de ce lever, il en est hors de question elle ne fera jamais ça. Elle ne laisse pas le temps à son supérieur de la congédier, elle sort de là presque en courant et marche en tapant dans toute les pierres qui se trouvent sur son passage, imaginant très bien comment les choses allées ce passer. « Tu sais, ses pauvres pierres ne t'on rien fait ! » quand elle détourne son regard elle voit Aaron la suivre, il fume une cigarette en dépit du fait qu'elle l'ai mis en garde plus d'une fois que cette chose allait le tuer. Il lui sourit tandis qu'elle continue a avancer en faisant semblant de ne pas l'avoir entendu. Aaron était plus vieux qu'elle et techniquement son supérieur, mais ils c'étaient tout de suite très bien entendu tout les deux. Ils avaient la même vision des choses, et se donnaient tout les deux à fond dans leur métier, ne laissait de place pour rien d'autre. « J'ai proposé de t'accompagner » déclare t-il finalement, comme si c'était la seule chose valable à faire, comme si c'était logique. Elle savait que ça ne l'était pas, il était depuis peu assigné aux Jones dans son temps "libre". Elle s'arrête finalement et le regarde avec un faible sourire et s'appuie contre le mur tandis qu'il vient se mettre à ses côtés. Elle ne ce confie pas, jamais, mais Aaron était là un soir ou elle avait besoin de laisser tout sortir et elle lui avait tout raconté. « Ca va être un carnage. » Et elle avait eu raison, ça avait été une épreuve horrible. Quand Marlon avait posé les yeux sur elle tandis qu'elle était arrivée avant le Président, elle avait eu l'impression de sentir son sang ce glacer dans tout son corps. Aaron avait été plus rapide qu'elle, ce présentant à l'aîné des Quinlan comme étant celui en charge de sa protection pour la soirée, il leur avait suffit d'échanger un regard pour qu'il comprenne à quel point elle lui en était reconnaissante. Alors qu'elle est en train de suivre le président comme son ombre, un son résonne dans son oreillette ❝ On à du mouvement dehors, à toute les unités ❞ en quelques secondes elle met en place son équipe, mettant les plus performants d'entre eux aux côtés du président, en un regard elle voit qu'Aaron fait de même avec son frère. Beaucoup de ses collègues auraient pu être un peu intimidé par le fait de se trouver aussi proche de leur leader mais ce n'était pas le cas, pour la plupart d'entre eux il n'était pas celui qui leur inspirait le plus confiance et ceci même si techniquement il était leur commandant à tous. Aussi c'est avec une aisance presque incroyable qu'elle coupa la parole d'une jeune femme qui parlait avec le président « Monsieur le président, je dois aller patrouiller dehors mais je- » des coups de feu se firent entendre en dehors de l'enceinte installant un vent de panique chez les invités. En quelques secondes la voilà en train de vociférer des ordres à ses hommes, serrant les rangs auprès du président. Cette fois elle n'a plus le temps de regarder ou en est son frère, la voilà arme au poing, en train de dévaler les escaliers de la grande bâtisse tandis qu'elle entend la plupart de ses camarades se disperser dans l'enceinte. Un échange de balle prend place devant ses yeux, elle commence à ce protéger avant de viser le plus possible d'ennemis. « Sur ta gauche !! » elle reconnait aisément la voix d'Aaron, et voit un groupe de rebelle partir en courant, apparemment désarmés. Sans prendre le temps de réfléchir plus longtemps, elle ce met à leur poursuite sur quelques mètres. Si ils semblent l'avoir vu, aucun d'entre eux ne s'arrêtent « Arrêtez-vous ou je tire ! » s'époumone t-elle. Elle aimerait ne pas arriver à cela, si la plupart de ses collègues auraient déjà tiré sans scrupules et pensé qu'elle aurait fait de même ce n'était pas le cas. La plupart des personnes se trouvant devant elle à courir, n'étaient pas bien vieux, certains semblaient ne pas avoir treize ans, et ce n'était pas tuer des enfants qui les avanceraient à grand chose. Qu'une chose soit clair, elle haïssait les rebelles, pas seulement parce que c'était son devoir mais parce qu'ils lui avaient prit sa belle-soeur, ils avaient pris la mère d'une enfant, ils lui avaient fait perdre son frère. Mais ce n'était pas une raison pour tuer des enfants à ses yeux. « Courrez, ne regardez pas en arrière ! » est-ce que ce type ce fichait d'elle ? Croyait-il vraiment qu'elle allait l'épargner lui ? Cependant elle ne pu nier que son idée n'était pas mauvaise, les jeunes ce séparèrent au moment précis ou lui s'arrêtait. En un instant elle s'arrêta le tenant en joue, et une vérité la frappa tout à coup. Les enfants qui étaient en train de ce disperser ne comptaient plus, elle aurait pu en lâcher son arme de surprise. « Faith ? » la surprise était encore plus grande dans sa voix. Il se tenait devant elle, cela faisait plus de six ans qu'ils ne c'étaient pas vu et elle ne c'était pas attendu à le revoir un jour. Elle c'était longtemps persuadée que si elle imaginait qu'il n'existait pas, elle ne le verrait pas, après tout il faisait lui aussi partit du passé. « Tais-toi ! » crie t-elle, incapable d'avancer tandis qu'il la fixe. Son coeur bat la chamade, elle le sait, c'est beaucoup trop pour elle. C'était une de ses rares faiblesses, le revoir lui ramenait bien trop de souvenirs, des souvenirs heureux mais surtout les souvenirs de leur rupture, de sa grossesse. « Faith, ne tire pas. » était-il vraiment en train de la pousser à bout ? C'était lui le salop qui était partit, et a vrai dire elle avait toutes les raisons de tirer sur lui. Il était là devant elle, il était la prenant part aux activités rebelles. Elle secoue la tête avant de laisser s'envoler un rire qui ne semble pas lui appartenir. « Donne moi une bonne raison de ne pas te tirer dessus, maintenant. » elle mordit l'intérieur de sa joue emprise à une émotion qui était en train de la dépasser, un mélange de haine et de détresse. Elle entend qu'on parle dans son oreillette mais ne comprend pas ce que l'on dit, bien trop absorbée par ce qui est en train de ce passer maintenant. « Je suis désolé, je ne voulais pas ... » elle s'approche un peu plus et enclenche son arme, prête à tirer, ce qui semble l'arrêter un instant. « Je voulais te protéger. » Un instant elle serait tentée de le croire, un instant seulement. Car du remue ménage attire le regard du jeune homme, le reste de l'équipe d'Aaron vient d'arriver derrière elle. Sans crier gare elle le voit repartir en courant et la scène devient cauchemardesque, le voyant courir un de ses collègues le met en joue « NE TIREZ PAS ! » s'exclame t-elle au moment ou la balle part avant de ce loger dans son bras. Elle le voit trébucher et ce met à courir vers lui presque en même temps que tout les autres, elle ne sait pas pourquoi mais à cet instant là elle sait qu'elle doit être la première a l'atteindre, elle sait qu'elle ne veux pas que qui que ce soit ne l'attrape. Mais quand elle le voit se relever et repartir en courant elle s'arrête tandis que les autres continuent à le suivre. Un instant elle reste immobile et silencieuse avant de ce laisser tomber à genoux dans l'herbe trempée. Il est vivant, Jaxson était vivant ...

❝ below my soul i feel an engine collapsing as it sees the pain if i could only shut it out i've come too far to see the end now even if my way is wrong i keep pushing on and on ❞  Ses yeux clignent à nouveau, le soleil leur mène la vie dur depuis quelques minutes déjà. Cependant elle continue de faire aller cet air chaud de part et autre de sa chevelure, cette crinière auburn ne semble pas vouloir sécher pourtant elle s'y acharne depuis un moment déjà. En sous-vêtements, elle ce fiche royalement de la fenêtre qui se trouve en face d'elle, consciente d'être bien dotée de la nature elle ne voit pas l'intérêt de le cacher. «Et un décaféiné pour mademoiselle» murmure une douce voix dans son dos tandis qu'elle voit miraculeusement apparaître une tasse sur la table basse. Elle sourit, donne un dernier coup à ses cheveux avant de soupirer et rendre les armes. Elle donne un coup d'oeil à son poignet gauche sur lequel repose une montre en or un peu rosé, et soupire de soulagement, elle n'est pas en retard. Elle cherche sa paire de collant qui se trouve aux pieds du lit, entreprend de les enfiler avant de laisser sa jupe poser sur ses hanches, elle s'apprête a mettre sa chemise avant de ce raviser, il serait regrettable de tâcher cette dernière, surtout qu'elle n'en à pas de rechange. «Je ne me lasserais définitivement jamais d'une aussi jolie vue.» Le compliment la fait sourire tandis qu'elle attrape le café brulant qu'il lui a préparer et en déguste une longue gorgée, elle pose alors son regard sur le jeune homme qui se trouve en face d'elle. Et pourtant ... Elle est bien là avec lui, cette routine c'est installé entre eux d'une façon si naturelle, bien entendu pas bête pour un sous ils ne partagent pas le genre de relation que l'on nommerait exclusive. Partenaires dans la vie de tout les jours, elle aime bien l'avoir comme partenaire dans la nuit quelques soirs par semaine, cela lui va parfaitement. Il laisse ses doigts glisser sur les reins de la jeune fille, laissant la peau de cette dernière frissonner à ce contact, il remonte doucement, joue avec cette peau nue et à sa mercis. Il remonte encore cherchant à lui enlever le seul apparat qu'elle possède pour le moment sur sa poitrine, elle attrape délicatement sa main, plonge son regard de feu dans celui plus calme et apaisé du jeune homme avant de déposer ses lèvres sur ce qui semble s'annoncer comme un voyage parfait, elle ce détache cependant de cette étreinte. «Je dois y aller.» chuchote t-elle dans le creux de son oreille avant de ce relever et de retourner vers sa chemise blanche, afin de compléter son look elle enfile une paire de chaussure à talons et une veste des plus cintré. Elle se regarde dans le miroir posé là, ce tourne vers lui afin qu'il lui donne son avis, et tandis qui lui sert ce sourire angélique elle comprend qu'elle à choisit les bonnes pièces à assortir. «Tu ne m'a toujours pas dit ou tu allais, quel était ce rendez vous si important ...» elle prit son sac, vérifia rapidement que tout ses papiers et le paquet étaient bien à leur place, évidement qu'ils y étaient puisqu'elle préparait cette journée depuis plusieurs jours maintenant. Elle hésita un instant à laisser sa cascade de cheveux dégringoler le long de son dos, et décida a la dernière minute de les attacher afin de faire plus sérieuse. Elle déposa un chaste baiser sur les lèvres de Jalen avant de murmurer dans un sourire «Cela ne te regarde pas très cher ! Soit sur le terrain à l'heure !» Car il n'a pas besoin de savoir ou elle va, c'est un fait. Ils s'entendent bien tout les deux, savent aussi très bien que ni l'un, ni l'autre ne veux plus alors à quoi bon lui parler de l'anniversaire de son père ? (...) C'est une évidence même, la jeune fille qui se trouve en face d'elle partage bel et bien les mêmes gênes que les siens. C'est quelque chose qu'on ne peux pas remettre en question, et elles n'ont même pas besoin de dire leur nom de famille pour que ça soit si évident «Comment tu vas ?» avait demandé l'aîné tandis qu'ensembles elles marchaient au bord de la foret. La nouvelle de son enlèvement n'avait pas mis longtemps a parvenir à ses oreilles, et si Marlon aurait surement été contre, Faith avait tout de même été la première a partir sur les lieux pour retrouver sa nièce. Elle ne pouvait imaginer cette dernière aux mains des rebelles, si elle était une "pièce" de premier choix pour eux elle ne doutait pas qu'ils soient capables de lui faire du mal. Mila la regarde en souriant, elle a enfin retrouvé des couleurs et c'est tout ce qui compte maintenant « Je vais bien ne t'en fais pas ! » mais sa tante ne pouvait la lâcher des yeux, pas sûr qu'elle soit en train de lui dire la vérité. Pourtant elle ne continue pas a l'embêter avec cela. Faith a toujours porté la jeune femme dans son coeur, il lui est impossible d'oublier la première fois ou elle l'a prit dans ses bras en tombant totalement sous son charme alors que toute deux étaient encore si jeunes. Si Marlon avait décidé de rayer sa cadette de sa vie, elle était heureuse de voir que Mila n'était pas du même avis, et cela lui faisait vraiment du bien d'avoir la jeune femme dans sa vie. Elle ne sait pas vraiment comment ça pourrait être autrement, bien entendu elle avait ses parents, Aaron, ou encore Jalen mais ce n'était pas la même chose. Avec Marlon ils avaient toujours étés comme les deux doigts d'une main, et la façon dont il l'avait rejetée lui avait fait beaucoup de mal, beaucoup trop de mal. Elle avait mis tellement de temps à s'en remettre qu'il lui était impossible de ne pas souffrir encore quand elle partageait des moments volés avec la jeune fille. A bien des égards Faith ne ce laissait jamais marcher sur les pieds, et c'était ce qui l'avait renforcé, le fait de ce faire totalement rabaisser par l'une des rares personnes qu'elle estimait. « Et toi le boulot, ça ce passe bien ? » demanda sa nièce pour probablement changer de sujet. Le boulot ce passait bien, toujours aussi bien d'ailleurs puisqu'elle était toujours autant impliquée. Mais les choses avaient changées, ou tout du moins c'étaient compliquées. Recroiser Jaxson l'avait chamboulée plus qu'elle ne voulait bien le dire, pire encore elle savait maintenant qu'il faisait partit des rebelles. Si certains avaient continuer d'enquêter sur ce groupe qui leur avait échappé, elle avait totalement lâché prise prenant en charge une toute autre enquête. Et puis ses derniers temps un emmerdeur de première lui pourrissait la moitié de ses journées « Ca ce passe. Si ce n'est que le fils de la patronne me sort par les yeux, un vrai emmerdeur comme on en fait plus ! » déclara t-elle exaspérée, elle savait qu'elle devait rester calme quand il était dans les environs mais c'était presque impossible, plusieurs fois Aaron avait du lui confesser de ce calmer car elle était à deux doigts de frapper Jay, parce que ce petit idiot continuait de la chercher et savait exactement comment la trouver. C'était idiot de sa part de toujours tomber dans ses pièges mais elle n'était pas du genre à réfléchir trop longtemps, plutôt à foncer dans le tas. C'était apparemment un trait qu'elle avait hérité de son père comme lui avait plusieurs fois dit sa mère. Elle secoue a la tête pour chasser l'image de Jay Parilla de sa tête et inspire longuement avant de reprendre la parole « Comment ... » comme souvent quand elle en venait à ce nouveau sujet de conversation elle ne savait pas comment s'y prendre, elle ne savait pas comment elle devait appeler le père de la jeune femme. Car rappeler qu'il était son père, cette même personne qui avait empêché Mila de voir sa tante, cette même personne qui l'avait rayée de sa vie comme une malpropre, qu'il était son frère mais aussi celui qu'elle avait toujours tant admiré lui faisait beaucoup de mal. Elle regarde sa nièce cherchant une réponse dans ses yeux avant de finalement conclure « Il va bien ? » il était plus simple de ne pas lui donner de nom. Elle n'oublierait jamais la haine et la colère qu'elle avait lu dans ses yeux lorsqu'il l'avait chassée de chez lui quelques années auparavant. Il en avait fait du chemin lui aussi, mais ce n'est pas pour autant qu'il avait revu sa position. A ses yeux elle était toujours responsable de la mort d'Ophélia. Le regard de Mila s'adoucit un instant, elle a toujours aimé son père et pourtant elle était là a braver les interdits pour passer un peu de temps volé avec sa tante. « Il va bien, je crois qu'il bosse trop si tu veux mon avis mais il à l'air d'aller bien. » répond la jeune fille en souriant, Faith ce souvient de la dernière fois qu'elle a croisé le regard de Marlon et en sent encore des frissons. Depuis qu'il avait décidé qu'elle n'existait plus, il lui était difficile d'être elle même, cela l'avait plus brisé qu'elle n'osait le dire.